Ce sera donc un remake de la finale de 1981 qui se tiendra le samedi 26 mai au Stade Olympique de Kiev. A l’époque, Liverpool emmené par Kenny Dalglish s’était imposé 1 à 0 face au Real de Del Bosque et Santillana, au terme d’un match terne qui n’est pas resté dans les annales et que seuls les plus anciens se souviennent.
Finale Ligue des Champions 2018 : Real Madrid – Liverpool FC
Ligue des champions – Finale
Le Samedi 26 Mai 2018 à 20h45.
Kiev, Olimpiyskiy National Sports Complex
Billetterie Finale Ligue des champions 2018 à Kiev
Comparez dès à présent les différents tarifs pour cette finale de Ligue des Champions qui promet un feu d’artifice offensif entre 2 formations ultra-offensives.
Une finale riche en buts ?
Il y a fort a parier que la finale de cette année sera plus palpitante. D’un côté, le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, qui cherchera a conquérir une troisième couronne européenne consécutive, une première dans l’histoire moderne de la Ligue des Champions ; de l’autre, le Liverpool FC de Mohamed Salah, qui briguera un sixième titre continental, 13 ans après la folle nuit d’Istambul face au Milan AC.
Et les statistiques parlent d’elles mêmes : les Reds sont les plus prolifiques de cette édition avec 40 buts dont 29 rien que pour son attaque de feu (Salah/Firmino/Mané) alors que le Real est porté par un CR7 encore record avec 15 buts depuis le début de la compétition.
Le Real Madrid pour un triplé historique
C’est pourtant un autre Merengue qui s’est illustré en demi-finale retour face au Bayern Munich. Critiqué pour son inefficacité chronique, Benzema est sorti de sa torpeur et a puni les Bavarois tout d’abord de la tête puis en profitant d’une énorme boulette d’Ulreich. Kimmich avait pourtant mis le Bayern très rapidement sur de bons rails en ouvrant le score, comme à l’aller, et James Rodriguez en égalisant à l’heure de jeu avait entretenu l’espoir, d’autant plus que les Bavarois bénéficiaient de nombreuses opportunités. Mais l’inefficacité de Lewandowski et Müller alliée aux parades de Navas avaient raison des espoirs allemands : Zizou et ses hommes iront bien défendre leur titre et tenteront de devenir la première équipe de l’ère moderne à soulever la Coupe aux grandes oreilles 3 fois de suite.
Liverpool à la recherche de son glorieux passé
De son côté, Liverpool avait grandement réglé l’affaire à l’aller dans un Anfield en fusion. Portés par un Salah en mode ballon d’or, les Reds avaient corrigé la Roma 5-2. L’Egyptien avait d’abord nettoyé la lunette d’Alison, avant de doubler la mise d’un amour de petit ballon piqué. Puis il s’était mué en « sérial passeur » pour Mané puis Firmino avant que le Brésilien ne termine le festival offensif de la tête sur corner. Le relâchement en fin de match avait permis aux Italiens de réduire la marque par Dzeko et Perroti et d’entretenir l’espoir d’une nouvelle Romantada comme face au Barça. Et au Stadio Olimpico, les joueurs romains ne sont pas passés loin de l’exploit, même si les hommes de Klopp n’ont jamais réellement tremblé. Mané a rapidement corsé les affaires italiennes, avant que Wijnaldum ne les complique encore plus sérieusement. La grosse pression mise par la Louve en 2e mi-temps, récompensée par une égalisation de Dzeko à la 52e, puis par la frappe magistrale de Nainggolan à 5 minutes du terme réveillait le public romain. Mais le pénalty transformé par ce même Nainggolan aux bouts des arrêts de jeu ne changeait rien à l’issue de cette confrontation et ce sont bien les supporters anglais qui envahiront la capitale ukrainienne le 26 mai prochain et feront raisonner le « You´ll never walk alone », en espérant devenir la 3e équipe la plus titrée sur la scène européenne, derrière le Real (12) et le Milan (7).
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